#2 Nos challenges- Création d'une nouvelle pédagogie pour l'inclusion des Jeunes

Si vous commencez par ce post, je vous envoie ilico l'hélico lire l'article "Partie 1 - Nos forces".

Nous sommes en plein de décorticage de l'existant. En pleine analyse de LA pédagogie dite "LPC" de Life Project 4 Youth. C'est cette pédagogie même qui a permis a des centaines de Jeunes de s'intégrer depuis 8 ans. Une pédagogie qui a déjà évolué au fil du temps mais, cette fois, il est question d'une évolution drastique pour créer une pédagogie additionnelle spécialement dédiée aux Jeunes ruraux.

Nous avons donc listé nos forces, nos piliers dans l'article précédent. Il est maintenant temps de lister nos challenges.

Démontage express de la tente en train de se plier sous de fortes rafales... Il faut revoir la structure !

Se mettre face à nos challenges

C’est beau de regarder ce qui marche bien, mais il faut aussi admettre ce qui boitille. On a donc aussi chercher à déraciner nos “mauvaises herbes” sur la base de notre expérience sur le Green Village Calauan. Qu’est-ce qui pèche actuellement ? Et comment peut-on potentiellement y répondre avec la nouvelle pédagogie ?

Pense-bête : Ce serait chouette que nos 2 cartes Joker à savoir “Durée de formation de 3 mois” et “Promotion de 75-85 jeunes” répondent à quelques unes de nos problématiques!

Voici donc nos challenges actuels:

- Le nombre de Jeunes formés par an est trop bas : les Jeunes restent trop longtemps dans les programmes

- L'absentéisme et les retards: c'est un combat quotidien pour les Coaches d'avoir des Jeunes à l'heure

- L'abandon en cours de formation: pas mal de Jeunes arrêtent le programme en cours de route pour des raisons inexpliquées souvent

- Le recrutement des Jeunes qui est irrégulier et difficile pour beaucoup de centres: de nombreux centres ont du mal a mobilisé de nouveaux Jeunes alors que la pauvreté est bien présente

- Le manque de professionnalisme des Jeunes, le côté enfantin ou l'immaturité: faire des selfies dès que le Coach a le dos tourné, venir au centre avec un t-shirt "Hello Kitty" ou avec une magnifique impression d'une énorme feuille de cannabis...

- Le manque d’implication et intérêt des Jeunes dans leur micro activité économique, les jeunes sont passifs : beaucoup de Jeunes ont du mal à vraiment se sentir "responsables" de leur activité et donc de vraiment s'investir dedans

- Suivre convenablement l'intégration professionnelle des Jeunes : il est difficile pour beaucoup de Coaches d'avoir le temps de bien suivre les Jeunes en recherche d'emploi étant donné que les autres Jeunes sont encore en formation, demandent donc du temps et de l'attention

- La compréhension plus globale du coté “Green” du projet par les Jeunes : dès qu'ils sortent du Green Village, ils jètent leurs emballages au sol...

- Gestion de l’argent et de budget pas toujours intégrée: peu de Jeunes arrivent à faire des économies par eux-mêmes après être sortis de la formation; beaucoup "claquent" leurs premiers salaires en quelques jours, ...

- Tentation de vols de matériels et d'argent : il faut rester tres vigilants en tant que Coaches car les jeunes sont facilement "tentés"

- Sécurité chantier : les chaussures de sécurité, les harnais, les vêtements adaptés au travail en extérieur, ... C'est un combat quotidien dans un pays où la prévention n'existe quasiment pas.

Trouver des solutions

Voici, maintenant, un extrait des solutions possibles envisagées pour palier à ces challenges. Solutions, évidemment, qui s'associeraient bien avec la demande d'UNICEF.